L’éveil spirituel est une voie empruntée par de plus en plus de personnes. Certaines, sans le savoir, sont déjà en chemin. De nombreux symptômes permettent de savoir si vous êtes sur la voie de l’éveil. Cependant, un prérequis est souvent oublié quand on liste les signes qui annoncent le début du changement profond qui s’opère en nous : l’empathie. En effet, cette faculté possède des atouts indéniables pour s’ouvrir à l’invisible. Focus sur l’empathie et ses conséquences sur notre spiritualité.
L’empathie, une définition qui ouvre la porte sur de multiples possibilités
À quoi reconnait-on un empathe ? Cette question souvent posée reste toujours plus ou moins floue. Certains parlent de don de soi, d’autres le vivent comme un cauchemar. Mais au fond, l’empathie est un don. Il s’agit de la capacité à ressentir les émotions des autres sans pour autant connaitre leur vécu ou leur situation. L’empathe se trouve alors dans une double situation : recevoir les émotions de l’autre comme si elles étaient les siennes tout en faisant la part des choses afin de dissocier les sensations qui lui appartiennent et celle qu’il absorbe. La conclusion s’impose donc d’elle-même : un empathe capte les énergies subtiles générées par les émotions qui se dégagent des corps physiques. Or, l’empathie ne se limite pas aux personnes. L’empathe va ressentir les émotions des animaux, a un besoin presque viscéral de marcher en pleine nature pour sentir la vie qui se dégage de la terre et peut même être emporté dans le tourbillon des égrégores de la terre.L’éveil, quant à lui, est un terme qui désigne la capacité à voir au-delà des apparences, à saisir les subtilités des énergies présentes autour de nous et émises par tout être. Une personne en éveil sent et ressent les vibrations qui l’entourent, détecte les mauvaises ondes, s’abreuve d’ondes positives comme une fontaine de jouvence. En poussant plus loin jusqu’à être totalement éveillé, la personne va enfin sentir les présences de l’ailleurs et parfois même, arriver à communiquer avec elle. En chemin, elle va se débarrasser de tous les masques de l’égo pour n’être plus qu’elle-même. La frontière entre le début de l’éveil et l’empathie est donc mince… très mince. Et pourtant, un empathe n’est pas forcément un être sur le chemin de l’éveil. La question se pose alors : pourquoi ?
L’empathe, une éponge émotionnelle dont il faut savoir maitriser le flux
C’est le côté obscur de l’empathe. Celui qui absorbe les émotions des autres sans arriver à se dissocier d’elles peut avoir tendance à se refermer comme une huitre à cause d’un manque de maitrise de son don. Et si l’empathe se referme, il ne peut saisir les énergies subtiles menant à l’éveil spirituel. L’empathie doit être maitrisée. Et pour la maitriser, il faut apprendre à se dissocier des émotions absorbées. En 1970, Marvin Simner, de l’Université de Brown, a démontré en faisant une étude sur des nouveaux nés de 5 jours que ce mécanisme d’empathie existait en chacun de nous dès la naissance. En plus, il a terminé son test en montrant que tous avaient la capacité de se dissocier des émotions absorbées chez les autres.C’est donc en grandissant que nous perdons la faculté d’empathie pour certains alors qu’elle se développe de plus en plus chez d’autres. De même, la capacité de reconnaitre ses propres émotions de celles des autres semble s’estomper chez les empathes alors que justement il s’agit de leur pare-feu. Cette évolution particulière montre deux choses :
- Premièrement : la hausse toujours croissante du ressenti des autres est une porte d’accès sur l’éveil puisqu’il s’agit d’une captation des vibrations subtiles
- Deuxièmement : la non maitrise de la dissociation des émotions d’autrui engendre une peur qui referme la porte de l’éveil. On ne veut plus ressentir pour ne plus souffrir pour les autres.
Or, un empathe qui maitrise son don adopte une ouverture d’esprit propice à l’éveil spirituel puisqu’il cherche à connaitre ses limites… à se connaitre tout court. Et l’éveil passe par la connaissance de son vrai moi. À l’inverse, un empathe qui vit son don comme un cauchemar ne recherche pas l’ouverture. Il vit dans la peur et préfère fermer la porte. Il n’est pas dans une démarche de développement personnel.